Naissance de l'UNPRG d'Indre et Loire

C’est en 1948 que le MDL-Chef LAVERRE, secrétaire à la section de TOURS, prend l’initiative de créer un cercle U.N.P.R.G dans le département d’Indre et Loire. Il assume seul cette responsabilité jusqu’à la fin de l’année 1949, date à laquelle il décide d’abandonner cette fonction. Il recherche, parmi les camarades d’active, un volontaire pour le remplacer. Il n’est pas possible de faire appel aux camarades des brigades externes qui ne peuvent assister aux réunions. Cette fonction ne peut être confiée qu’aux personnels en activité à TOURS ou JOUE-LES-TOURS.

Le gendarme Jean PEYRELADE, secrétaire aux services administratifs de la Légion, caserne Dutertre à JOUE-LES-TOURS, accepte de remplacer le MDL-Chef LAVERRE. Il s’entoure aussitôt de plusieurs camarades d’active pour former un bureau qui est composé de huit membres dont les noms suivent :

PEYRELADE, SAUVAGER, CHESNEAU, JOUBERT de la caserne Dutertre à JOUE-LES-TOURS

ROBIN, BLOND, MARCEL, THYREL de la caserne Raby à TOURS.

Dés le début de l’année 1950, une circulaire ministérielle interdit au personnel en activité de service, non seulement de diriger l’association mais aussi d’y adhérer.

Il faut donc rechercher parmi les retraités, des camarades acceptant de prendre la direction du Cercle. La tâche n’est pas facile. Un adjudant en retraite, Auguste BAUDET, accepte la présidence mais à une condition : que les comptes-rendus de l’activité du Cercle et l’organisation des assemblées générales soient toujours à la charge des dirigeants d’active. DESCOUP accepte les fonctions de secrétaire et BAUDET Edouard celles de trésorier.

Cette situation dure jusqu’en Mars 1956, date à laquelle l’adjudant Olivier SAUVAGET, admis à la retraite au début de l’année 1954 et membre du Conseil d’Administration depuis cette date, accepte, sur proposition unanime des membres du Conseil d’Administration, la présidence du Cercle.

A partir de ce moment-là, la direction et l’activité du Cercle sont totalement assurées par les retraités, ce qui n’empêche pas les camarades de l’active d’assister à toutes les réunions du Conseil d’Administration qui ont lieu au Café du Vélodrome à TOURS, tenu par Monsieur et Madame SUPPER.

En 1979, Olivier SAUVAGET décide, pour des raisons de santé, d’abandonner la présidence du Cercle. Le Conseil, à l’unanimité, souhaite et espère que le major René GUILLEMAIN, qui vient d’être admis à la retraite, accepte la présidence du Cercle.

Il refuse, disant qu’il a besoin d’une période d’adaptation au sein du Conseil d’Administration avant d’assurer les fonctions de président. Devant ce refus, il est demandé au président-adjoint THYREL de remplacer SAUVAGET.

THYREL déclare aussitôt, qu’étant donné son âge (74 ans), qu’il ne souhaite assumer cette fonction que pendant une très courte durée.

En 1980, René GUILLEMAIN accepte la présidence du Cercle. Il est élu à l’unanimité des membres du Conseil d’Administration. Il assure cette fonction avec beaucoup d’aisance et de compétence et nous souhaitons tous l’avoir très longtemps à la tête de notre Cercle. Hélas, atteint d’une maladie implacable en 1986, il décède le 30 mars 1987. Sa disparition brutale et prématurée nous attriste tous.

C’est à Norbert JALANS, président adjoint de GUILLEMAIN, qu’est confiée la présidence du Cercle. Nous savons qu’avec l’aide du Conseil d’Administration il continua d’animer, avec beaucoup de compétence, la destinée de notre Cercle, qui occupe l’une des premières places sur le plan national.

Les présidents qui lui succèdent dans cette mission, Jacques BERNARD, Jacky PELLE et Gérard COSNEAU ont, chacun à leur tour, veillé à ce que l’esprit d’entreprendre de ses créateurs soit pour toujours pérennisé.

Ce bref historique vous prouve que ceux qui affirment que notre association est née d’une dissidence de mécontents sont dans l’erreur. Elle est fondée par ceux qui ont résisté à l’ennemi, par ceux qui, après avoir risqué leur vie pour que la France vive, ont risqué des punitions pour essayer d’obtenir une Gendarmerie mieux rémunérée, mieux équipée, mieux considérée et plus forte.